1er et 2 aout: le retour à la maison

Ca y est …. on y est …. à la maison !

Ca fait tout bizarre. Je vous raconte ….

Donc, nous avons quitté notre fabuleux dernier camping grec vers les 21 heures, après un bon repas où nous avons dégusté nos derniers keuftés, frites et une dorade pour moi. Le proprio nous a offert un merveilleux gâteau fait par lui ou son cuisto, je ne sais pas. Mais ce que je sais, c’est qu’il était à tomber. Sur les 5 parts qu’il nous a offert, j’ai du en manger …… 3 et demi! un gâteau genre Baklava, aromatisé à la cannelle avec une couche de chantilly pour adoucir l’ensemble. Succulent !
Franck commençait à stresser un peu. Un coup on allait être en retard, un coup il allait y avoir trop de monde. En plus, il fallait faire de l’essence …. too much. Donc, nous voilà partis …. ah ! non! demi tour, on a oublié de récupérer ce qu’il y avait dans le frigo ….. Franck s’agace ….. Finalement après un bon départ et une pause essence, nous sommes arrivés au port. Les 3ème ! pour vous dire si on était en avance. Il devait être 10heures. Nous avons alors attendu le bateau jusqu’à minuit avec un petit film et quelques parties de tric-trac. Dans le bateau, il ne nous a pas fallu très longtemps pour nous dire bonne nuit et nous envoler aux pays des rêves.
Réveillés vers 9 heures par l’appel de la fermeture du bar du petit dèj’, j’ai filé pour prendre quelques croissants et pains aux choc… pardon … des chocolatines taille maxi. Une fois tous prêts, nous sommes descendus et peu de temps après, le bateau accostait.
Après moultes réflexions, nous avons décidé d’annuler la réservation à Sirolo et de rentrer directement. Une fois sortis de la Grèce, nous n’avions plus envie de faire trainer les choses.
15 heures de route… 17 environ avec les pauses et quelques 180 tunnels ( !!!! oui oui …) après,arrivés à 6 heures du matin, nous étions dans notre lit à ronfler.
Le réveil n’a pas tardé non plus. nous étions tous debout à 10 heures. Il faut maintenant tout ranger, vider la voiture et faire quelques machines. Mais ça va, j’ai bien gérer ce côté là.

Petite parenthèse à Nadine pour la remercier de s’être occupée si bien de la maison en notre absence. T’es vraiment une perle, Nadine !

Les enfants se posent enfin et sont tout de même ravis d’être rentrés. Ca leur fait tout bizarre à eux aussi. Alex va devoir reprendre ses bonnes habitudes comme dormir seul dans son lit…. là ça va se compliquer , je crois .

Ce fut un merveilleux voyage. On en gardera un excellent souvenir. Ce blog en sera le garant.
Merci à Franck pour cette fabuleuse idée. J’ai vraiment pris du plaisir à écrire chaque jour et à vous emmener un peu avec nous, vous faire partager nos joies et nos émerveillements.

Nous vous remercions énormément pour tous vos sympathiques commentaires. On a vraiment pris plaisir à les lire. C’était aussi notre rendez-vous quotidien. C’était rassurant de vous savoir derrière nous -surtout à certains moments si vous voyez à quoi je fais allusion…-.

Mille mercis encore et que cela vous donne des idées.
Le monde n’est pas forcément aussi grand que ce qu’on croit. Il y a des merveilles à portée de main.

Franck, Géraldine, Antoine, Hannah, Valentin et Alexandre ….. et notre cher T4 VolksWagen ( sans lui , rien n’aurait été possible ! )

31 juillet: tout dernier jour en Grèce: détente et farniente

Une touche de nostalgie m’a fait écrire quelques lignes de plus hier soir sur la journée du 30 …..

Bon….benh … Ça y est …. On y est … Dernier jour… The last one !
La mer est belle , on va et on vient, au rythme de nos coups de chaleur.

La nuit a été difficile. Pour la première fois, j’ai vraiment eu du mal à m’endormir. Le stress du départ peut-être, lié à la chaleur ( à minuit il faisait encore 30 degrés et dans la voiture…) et puis il y a cette histoire qu’on m’a raconté par deux fois…

Avant-hier, j’étais tranquillement installée dans mon fauteuil à l’ombre de grands arbres, des eucalyptus je crois, au pied des grands colosses. Je lisais. L’élégance du hérisson. J’ai besoin de concentration pour lire ce livre. Ça change des Musso et Levy, bien que je les apprécie vraiment. Mais là, les phrases sont complexes, longues, le vocabulaire pas forcément le mien. Les méninges travaillent et ça me plaît. En plus, je ne vois pas bien où l’auteur veut en venir. Ma curiosité est aiguisée. Je suis en haleine.
Donc, confortablement installée, je lis quand un camping-car arrive. Des espagnols. La femme descend pour guider son mari dans les manoeuvres mais manifestement, a du mal. En bonne campeuse solidaire, je propose mon aide et guide le mari. On peut dire ce qu’on veut, les créneaux n’ont plus de secrets pour moi ! Ceci nous conduit à entamer une conversation laborieuse -il parle aussi bien le français que nous l’espagnol- mais sympathique. Ils nous expliquent qu’ils sont arrivés en avion en Croatie et qu’ils ont loué là un camping-car – ça coûterait ainsi moins cher- et qu’ils comptent faire le tour de la Grèce. De fil en aiguille, ils nous racontent comment ce peut être dangereux de faire du camping sauvage. Ils connaissent des gens qui se sont fait cambriolés alors même qu’ils dormaient dedans. Les voleurs seraient rentrés dans le camping-car et auraient diffusé un gaz qui endort pour ensuite se servir à leur guise. Cette histoire m’a choquée.
Puis le soir, nous sommes allés discuter avec les Gersois. Forcément,même si on ne se connait pas , le fait de se rencontrer à des milliers de kilomètres alors qu’on habite la même ville crée des liens et rapprochent. On s’est donc mis à parler bâton rompu, du van – qu’on a en commun- des gens de Gimont que nous connaissons, de notre voyage, des autres que nous avons fait auparavant et de nos mauvaises expériences. Bien évidemment, ils se mettent eux aussi à nous raconter qu’ils se sont fait braquer la voiture à deux reprises et voler quelques effets.
Bon ça peut arriver à beaucoup de gens mais le fait qu’on m’en parle coup sur coup, deux fois, me met en général, la puce à l’oreille. Mes radars se mettent en alerte. Je suis sur le « qui-vive ».
Forcément, lorsque la nuit arrive ensuite et que je décide de dormir le van ouvert à cause de la chaleur, mille et une idées stupides me passent par la tête. Inutile de vous dire que pour dormir ensuite, c’est pas évident! Le matin arrive et on se trouve ridicule. On a bien raison.

Bref, on profite quand même au maximum de cette journée. Le mer est splendide. Turquoise, translucide. C’est du pur bonheur. J’avais une appréhension hier soir, elle était beaucoup plus sombre, certainement à cause de la nuit tombante. Aujourd’hui, la lumière du jour la sublime. Je reprends mes marques. Je ne pense qu’à une chose, plonger dedans, nager, couler, sur le dos, le ventre, patauger, ….. C’est tellement agréable. On n’a pas envie que ça s’arrête. Encore un peu ….
……

La dernière journée se termine. Le dernier soleil se couche et nous sommes assis à la dernière table du dernier restaurant de Grèce. Nous allons y faire notre dernier diner. Mais effectivement , Véro, il y en aura d’autres, de vacances.
Nous avons bien profité de cette journée. J’ai réussi à me sentir suffisamment à l’aise pour nager loin. Véritable exploit pour moi.
Les enfants se sont franchement régalés. Ils ont grandi, progressé, acquis de l’autonomie. Ils ont fait des connaissances – « des amis » à chaque fois- ils ont un bon feeling avec les autres enfants. J’adore les voir faire. Ils repèrent d’abord, prennent la température, réfléchissent à la façon d’aborder les choses et comme ils ont la communication facile, le tour est joué.
Je ne sais pas s’ils auront beaucoup de souvenirs de ce voyage mais je pense que ce n’est pas vain tout de même. Ils auront acquis beaucoup d’autres choses comme l’ouverture vers les autres, vaincre ses peurs ( pour Valentin), un peu de culture aussi …
Bref c’est toujours formateur et inconsciemment, ça leur laissera toujours quelques traces.

Demain , nous retournons à Sirolo en Italie -et non Sorolo comme j’ai dit auparavant- car sa plage nous a bien plu (celle face à la montagne) . On se fait un dernier petit cadeau avant un hiver à la diet!
Puis ce sera un retour direct à Gimont. Il doit y avoir 12 heures de route. Franck a l’air de se le sentir. Nous partirons en fin d’après midi et nous roulerons de nuit. Ce sera plus facile pour les enfants.

30 juillet: route vers Igoumenitsa, ça sent la fin….

Ce matin, nous avons pris notre temps. Nous avons commencé à ranger toutes les affaires et comme d’habitude, nous nous sommes vite retrouvés à perler des gouttes grosses comme des pois. Un piquage de tête dans la piscine face aux dolmens géants était alors incontournables. On a profité de la vue une dernière fois. C’est tellement impressionnant…..

Vers 12 heures, nous avons enfin réussi à nous mettre en route. Le proprio du camping a été plus que généreux. Nous avons eu nos petits cadeaux de départ: bouquin sur la Grèce, un beau dessin en noir et blanc représentant les Moines au travail lors des constructions des monastères, des cartes, des autocollants (ça c’est pour Franck, le coffre commence à être bien couvert!). Le type nous a demandé de lui faire de la pub, alors je n’hésite pas à dire sur ce blog que VRACHOS est vraiment le camping idéal pour aller visiter les Météores !

Au bout d’une demi heure de route nous nous sommes arrêtés pour grignoter un morceau dans une bicoque au bord de la route. C’était bon et sympa.

Vers 16 heures, nous sommes enfin arrivés à Igoumenitsa. La route était encore une fois très belle. Toujours au milieu des montagnes. Impressionnants ces tunnels de plus de 4 km! Il fait une fraicheur dedans , c’est divin! Comparé au feu qui tombe du ciel …. Il doit bien faire 40 degrés …. Le ressenti… Je dirais bien 45 … Sans blaguer .. C’est une vraie fournaise !

Nous sommes arrivés au camping. C’est vrai que la côte est belle. L’eau est toujours très claire. Le camping a les pieds dans l’eau … Mais il a de petits pieds :) … La plage est très étroite et faite de cailloux surement apportés. C’est bien dommage. Les profondeurs ne sont pas attirants non plus aux dires de Franck! Je n’ai toujours pas réussi à m’y aventurer.
Mais l’eau est agréable et fraîche juste à souhait. Un peu plus loin, on peut accéder à pied par la mer à une autre plage , toujours très étroite mais où personne ne semble vouloir aller. Je pense qu’on peut y implanter une base sympa !
En tout cas, les plus heureux sont ceux qui ont réussi à avoir une place au bord de l’eau sous les arbres.. Ca doit être vraiment agréable! Je pense que le lever du soleil doit être assez sympa.
Je n’ai quand même pas eu un bon feeling avec le proprio. On voit qu’il est là pour ramasser le fric… Après tout, c’est son gagne-pain.. Je comprends aussi mais ça se sent trop.

Nous avons voulu visiter Igoumenitsa, pour faire un peu de shopping …. RIEN…. RIEN …. C’est désèspérant ! Je veux dépenser mon fric, ramener des souvenirs … Rien ! Il n’y a pas grand chose à voir dans cette ville , si ce n’est les bateaux qui font les allers et retours entre l’Italie et la Grèce.
Franck a voulu manger au Goody’s, un genre de Mac Do …. Souvenez vous…les paniers de hamburger-frites. J’ai mangé une salade !

On s’est renseignés pour revenir à Ancone au lieu de Bari, ce qui nous aurait fait une route plus courte mais ça n’a pas marché. Alors de retour au camping, nous mangeons un pastèque , qui d’ailleurs n’a pas l’air de faire le bonheur de Franck -devenu expert en la matière- installés sur la terrasse du camping qui est malgré tout très agréable. Un petit air se lève. Il est le bienvenu. Il fait vraiment lourd!

On a négocié avec le proprio du camping de rester demain toute la journée, histoire d’être tranquille. Il nous a fait un tarif à la louche, 8 euro la journée ! Quand je vous dis qu’il est près de ces sous! C’est pas avec l’affluence qu’il a …… Celui de Vrachos, lui, n’avait pas d’horaire!

Bon , il va falloir se décider pour la remontée d’Italie. On est partagé entre le faire rapido et faire un break à Sorolo d’où on garde un bon souvenir. Alléz , à méditer !

UN petit mot de. Plus ce soir: je me sens l’âme nostalgique… Déjà!
Je suis assise devant un tableau magnifique. La lune est quasi pleine ce soir. Nous sommes dans une baie et elle est juste au dessus de la montagne du rivage en face. Elle ressort alors comme ne grosse masse noire qui contraste avec les reflets de la lune sur l’eau. Il est presque minuit et il fait encore chaud. Pas d’air. On guette la fraîcheur mais rien a faire. Elle ne viendra pas ce soir.
Les enfants se sont enfin endormis. Notre dernière nuit en Grèce. C’est déjà fini. Le mois est passé à toute allure. Chaque départ a été comme une déchirure. Je reste presque sur ma fin. Je n’ai pas envie que ça se termine. Mais on en a bien profité. 3 semaines, c’est long… Et court à la fois. Mais c’est pour mieux revenir. Alors on fera en sorte d’approfondir certaines régions plus particulièrement pour en profiter d’avantage.

On pouvait avoir de l’appréhension au départ. Mais c’est un voyage qui se fait facilement. Beaucoup de familles sont sur les routes, même avec des enfants en bas âge! C’est un moyen économique de voyager et de voir de nouveaux horizons.

La Grèce est tellement fascinante. Elle a tout, la montagne, la mer, son histoire, sa culture. Il y a tellement de choses à faire et à voir… Faut revenir encore et encore… Le pays est grand, ses trésors immenses.

29 juillet: visite des Météores

Exceptionnel ! Grandissime! Extraordinaire ! Oui extraordinaire… DAns le premier sens du terme! Incroyable! Stupéfiant! La nature a fait ici une merveille ! Je comprends que l’homme ait ete attiré par un tel endroit. Il appelle à l’apaisement et la sérénité, au retour sur soi et la réflexion. Ces colosses représentent la force même de la nature et malgré tout l’homme a réussi l’exploit de les dominer … Comme toujours ! Mais il semblerait là, qu’il ait été respectueux. Les constructions se sont adaptées aux reliefs et les monastères sont discrètement perchés aux sommets. Difficilement accessibles au départ, je pense que les lieux devaient être préservés. Seuls des moines très attachés aux règles strictes des monastères et ayant une foi sans faille pouvaient avoir la force de franchir ces rochers, certainement à la force des bras – il parait que seule une échelle fixée à la paroi permettait de grimper jusqu’en haut!-
Aujourd’hui ces lieux devenus ultra touristiques, les moines n’ont certainement plus leur ferveur de départ et les objectifs premiers de solitude et de recueillement peuvent difficilement être atteint.
Beaucoup de croyants ( les grecs sont très croyants) font tout de même l’effort de franchir les 200 marches pour aller se recueillir devant des tableaux et enluminures de la Vierge et du Christ. Ca reste encore un lieu de culte très respecté où les règles sont assez strictes- femmes couvertes, hommes en pantalons-.

Nous y sommes montés en voiture , ce matin. On peut aller jusqu’au « Grand Météore » , il y a un parking là-haut, enfin… On se gare le long de la route. Et de là, il faut emprunter les escaliers qui mènent jusqu’au monastère. Là, c’est comme un petit village fortifié. Il y a des recoins partout et des balcons-terrasses aux vues imprenables qui donnent sur les vallées et l’ensemble des rochers. On peut voir très loin, c’est très impressionnant. Ceux qui ont le vertige (comme Franck), il faut s’abstenir !
Dans les salles, des tableaux sont exposés racontant l’histoire des Grecs, les guerres principales qu’ils ont du faire, les habits traditionnels. On peut aussi voir la cuisine du monastère, leurs ustensils et les outils qu’ils avaient pour travailler la terre. Tout est très bien entretenu, c’est très coquet, on y vivrait bien.
Il y a également beaucoup de très belles randonnées à faire dans les parages. Mais avec cette chaleur et les enfants, on oublie cette idée là… Faut pas pousser quand même ! Mais peut être demain matin, si Franck est d’attaque, on en fera une petite au départ du camping. A voir ….

Demain, on va profiter au maximum de la piscine avant de partir pour la côte.
Dernière halte avant le retour en bateau… Déjà fini…..
Je vais avoir la nostalgie de ce pays …. Vraiment , je m’y sens bien.
Là c’est la mer qui m’appelle.. Alors qu’elle m’a toujours impressionnée ….. Elle me manque… Comment je vais faire cet hiver ! Il me tarde déjà d’y revenir!
En fait, ce type de voyage nous convient vraiment. On est libre d’aller et venir. On a peu de contrainte et ici dans ce pays, le camping est vraiment tout confort. Les français à coté, sont nuls. Ici, on a un maximum de services et gratuits! En France, tout est payant.
Je dis: « VIVE LA GRECE ! »

Au fait, je vous disais qu’il y avait que très peu de français …. Et bien les Météores attirent le français car pour le coup, ici , il y en a plein! Et y a même des gersois….. Et vous savez quoi ? Ce sont ……. Des Gimontois! Antoine a joué avec le petit dernier, Nathan au foot! C’est pas fort ça !
On vient au Météores pour voir des gimontois ! Excellent ! Pour le coup on a sympathisé.. Entre « transporterien » on se comprend ! ( ils ont un transporter comme le notre !)

En tout cas , c’est un camping franchement sympa. C’est pour le vrai campeur qui baroude. Il n’y a personne d’installé de façon continue. Ce ne sont que des gens de passage et du coup, c’est beaucoup plus convivial et chaleureux. On partage les infos, on s’entraide. En plus, le camping propose des aires de tables et de cuissons communes qui favorisent les échanges. C’est très agréable!

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Non ce n’est pas MA jupe…. Mais une jupe qu’on te prête si tu n’as pas une tenue adéquat !

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Si vous regardez bien, c’est moi dans le rétro…. J’essaie de m’imprégner des lieux et d’encrer la vue dans ma mémoire!

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28 juillet: les Météores ….. Fascinant ….. Stupéfiant ….

Levés à 3 heures du matin par les tambours du Ramadan, nous avons ramassé toutes nos affaires et sommes partis pour 8 heures de route sans compter les haltes. Les enfants se sont vite rendormis. Franchement, pour nous le voyage a été assez facile. Pour Franck, forcément, c’était plus dur mais il l’a superbement géré. C’est ce soir qu’il claqué complet. A 10 heures, plus personne. Le temps de faire le repas, la vaisselle, les bains et tout, on pouvait pas faire mieux. Je suis seule maintenant pour tenir ce blog à jour assise au petit café de notre camping vec un fond de musique grecque .. Le top …. Alors je vous raconte.

En fait, je ne peux pas trop vous parler de la route, j’ai pas mal dormi. Nous sommes donc revenus en Grèce.
L’arrivée dans les parages de Kastraki est fabuleuse! Des montagnes, brutes, toujours parfois pelée, parfois vert, mais des tableaux à vous couper le souffle car il y a par moment des vues imprenables. Des hauteurs, on peut voir tout l’ensemble montagnard avec ses collines, ses pentes plus abruptes. On voit au loin, on voit large. Un panorama que même une photo ne peut transcrire parfaitement.
Le point fort, c’est l’arrivée aux abords de Kastraki. Stupéfiant, géant, indescriptible,impressionnant! Un décor de Western! Ce ne sont plus des montagnes qui nous dominent mais des rochers hauts de 200 peut être 300 m. Comme des doigts géants plantés dans le sol, des falaises de roche au milieu de la montagne, à la façon des dolmens en 100 fois plus grand. Des falaises nues … Et au sommet, des monastères absolument inaccessibles. Que font-ils là? Où sont les accès? Comment ont-ils fait pour aller construire là-haut des bâtisses? Hypothèse : escalade à coups de pieu avec tout le matos sur le dos!!!! Dingue. Si le souffle n’était pas encore coupé, là, c’est fait ! Ces grecs sont fous !
Les moines désiraient s’isoler en allant construire là haut leurs monastères, l’objectif est atteint!

On m’avait dit que c’était beau …. Ouais comme les sites archéologiques où on a du mal à suivre …. M’étais-je dit …. Là, c’est au delà, je suis complètement subjuguée. On est tout petit à coté. On a même l’impression qu’ils veillent sur nous. Ils sont là au-dessus de notre tête et ils veillent…

Ces immenses rochers sont creusés par des grottes ou des trous qu’on voit sur leurs flancs. Par quoi? L’eau? Le vent? Je ne sais pas. C’est tellement impressionnant!
Je ne m’attendais vraiment pas à ça ! C’est le clou du voyage en Grèce. Je suis contente d’avoir fini par ça! Demain, on ira faire un tour. Il doit y avoir des tas de randonnées par là et des vues absolument improbables de là-haut.
Il me tarde. J’espère qu’on pourra monter un peu!

Le camping est très sympa. Les sanitaires sont nicquels ( premier critère de sélection dorénavant). Et la piscine très sympa …. avec vue directe et imprenable sur les Météores (les rochers).
C’est magique!

Les photos arriveront demain. Patience !

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27 juillet : au revoir la famille

Nous sommes partis ce matin pour changer notre tric-trac parce que, souvenez vous, il avait des défauts. J’ai réussi à retrouver le mec en question car j’avais bien repéré son emplacement . Il se souvenait bien de moi car apparemment il a eu une bonne journée car j’avais été une bonne première cliente . Je lui ai demandé alors si je ne lui avais pas donné trop de sous. :) ce à quoi il m’a répondu que non! Bien sur! Chacun on aurait fait une bonne affaire…. Lui mieux que moi je pense! Il a voulu me faire croire qu’il l’avait acheté 85 livres. Je l’ai payé 110 LT. Je ne sais pas si je dois le croire …

Bref, nous voilà en route vers la maison de mes grands-parents pour un ultime repas par macaronis-keuftés.
Nous roulons tranquillement quand arrivant sur le pont du Bosphore, nous commençons à entendre un ….cloc …………..cloc…………… On s’arrête pensant avoir crevé … Non … Rien…. on reprend la route.. Ce doit être la route, on repart……….cloc……..cloc……cloc…cloc.clocloclocloc ….. Merde…… On peut plus continuer comme ça, le bruit est de plus en plus fort. Je dis à Franck, « ça vient de la roue avant gauche ». Il passe la tete par la fenetre ….. Là … Livide, me dit  » on perd la roue ! » Décomposition totale de Gégé. Heureusement , on n’était plus qu’à 20 KM/h mais une sur voie rapide. On se met sur la bande d’arrêt d’urgence, un endroit bien large. Franck se met au boulot et moi, je sors le fameux triangle et les gilets jaunes fluo et éteint le moteur. On a tout ce qu’il faut … Je suis rassurée que ce ne soit pas plus grave, genre problème moteur, bien qu’on aurait pu y passer notre vie si on avait perdu cette fichue roue! On retrouve quand même un des boulons, 10 mètres plus loin. Je flippe quand même un peu pour Franck, les voitures roulent comme des dingues, prête à crier « Franck » si j’en vois une déboiter. Franck , toujours à la hauteur, résolve le problème et nous nous remettons en route ……. Oui si la batterie n’était pas morte, si nous n’avions pas mis les warning, si on avait débranché le GPS ! Souvenez-vous on a déjà eu des problèmes de batterie !
Bon … Et maintenant , on fait quoi ? Je regarde autour …. Rien ….. Les voitures passent …. Rien ….. Je me décide à aller voir des types en contrebas de la route. Une voiture de flics passe. Franck leur fait signe la main…. Ils s’arrêtent ! Trois types descendent, sourire aux lèvres. Je leur explique tant bien que mal ce qu’il nous arrive et là, ils nous disent « OK! On va pousser » !!? Mais non! Pas possible ! On a un tank et elle est en pente montante ! Pas de problèmes qu’ils nous disent ! On pousse! Ok ! Franck et moi on reste sifflés… Ils se mettent à pousser la voiture en la faisant reculer mais elle ne démarre pas. Je leur explique qu’il faudrait des cables. Ils me demandent si j’en ai, non j’en ai pas. Morts de rire , ils me disent que eux non plus. Toujours pas de problèmes  » on va en trouver! . Ici , c’est la Turquie, on trouve tout !  » Il part et revient avec des câbles! Il avait raison, rien n’est probleme ici ! Ils font demi-tour…là … Sur la bande d’arrêt d’urgence ….. Ouaou! Je serre les fesses … Ça passe.. Eux même pas stréssés, tout est normal ! OK ! Et la voiture démarre ! Il nous donne une adresse où changer la batterie, je leur file des petits pots de tapenade achetés au Pélion. Tant pis, je trouverai bien autre chose à ramener ! Ils ne manquent pas de prendre quelques infos au passage du genre où on va , d’où on vient, qu’est ce qu’on fait dans la vie … Le tout sympathiquement … Y a pas à dire, les turcs sont hyper accueillants et serviables…
Même les flics ….on les a accostés plusieurs fois, ils ont toujours été sympas et compréhensifs. Mais il faut que je vous dise que en tant qu’étranger, toutes les portes s’ouvrent à nous. Quand on est entré sur le territoire turc, on est arrivé sur l’autoroute. Mais pour en payer le passage , il faut une carte. Or, ils n’en vendent nulle part sauf en ville, je crois. Donc impossible pour nous d’en avoir une. Que faire si on rentre sans ticket, on va payer un max à la sortie …… Benh non, le flic me dit de passer …pas de problèmes …. Nous sommes « Yabancī » ( étranger). Et effectivement à la sortie… Pas de soucis …. On peut même prendre des voies interdites aux véhicules. …. Nous sommes « yabancī »! On passe partout ! Dingue!

Bon , revenons à nos moutons,….. après un macaronis-keufté…. Nous voilà partis pour changer la batterie. Un chauffeur de taxis nous amène à bon port … Chez un pote, je pense. Mais le pote en question, hyper sympa, nous change la batterie en deux temps, trois mouvements, en profite au passage pour réviser la clim’… Tant qu’à faire s’il peut se faire un peu d’argent … Nous , ça nous va … Pour 50 euros, c’est impec …. On a du y passer une bonne heure, ils s’y sont mis à 3 ou 4. Il m’a semblé qu’ils ont fait pot commun avec un autre garage parce que le premier n’avait pas ce qu’il fallait pour la clim. Tout s’est fait très facilement. Ils ont tout sous la main et s’ils ne l’ont, il le trouve chez le voisin! C’est la Turquie ! Maintenant , tout est ok… Enfin , nous espérons !

Nous avons voulu revenir à l’appart pour ranger un peu avant le départ et nous rafraîchir avant d’aller manger avec ma cousine. Très … Très … Mauvaise idée! Parce que si jusque là , nous avions eu la chance de ne pas avoir trop de traffic sur la route… Là, on avait un bel exemple d’embouteillage. Une queue d’environ 3 ou 4 KM ! Il nous etait donc impossible de retourner de l’autre côté en voiture. Nous sommes rentrés et vite vite, j’ai pris une douche et lavé Alex qui est toujours en nage et sue beaucoup et nous sommes repartis prendre la bateau. Nous avons mangé dans un restau à spécialités trucs bien sûr. Très bon !

On est revenu en Dolmus ( prononcé dolmouch) et avons descendu Istiklal caddesi qui à cette heure là (22h30) grouille de jeunes. Une truc trop bizarre: quand tu marches dans cette rue, t’as toujours l’impression d’être à contresens. Mais je me suis retournée pour voir et dans l’autre sens, ça m’a fait le même effet… Trop bizarre !

Arrivés à la maison, petite douche.. Encore… Oui, toujours ce problème de couche gluante sur la peau ,un peu de rangement et au lit.
Cette nuit , on part à 4 heures.

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26 juillet: petit tour au Grand Bazar, le capalī carsī

Ce matin, nous sommes partis faire une ballade au Capalī Carsī. C’est le Grand Bazar. Qu’est ce que c’est ? Mais tout le monde connait le Grand Bazar! On y trouve tout ce qui est cuir, tapis, bijoux, diamants, tous les articles typiquement turcs comme les bibelots, vaisselles, nappes et bien sur les contrefaçons de Gucci, Louis Vuitton et toute la clique des marques chics et haut de gamme.
Mais la vraie particularité de cet endroit, ce qui en fait son charme, c’est que c’est complètement fermé et ç’est un vrai labyrinthe. On peut réellement s’y perdre. Il faut prendre des repères. Et si tu veux revenir à la boutique où tu viens d’acheter un truc que tu as payé 20 euros de plus que celui qui est sous tes yeux maintenant, c’est quasiment impossible. Il ta semble que chaque recoin est identique à l’autre. Chaque allée ressemble à celui que tu viens de faire!
Non mais j’exagère, les prix sont fixés d’un commun accord, après c’est toi qui sais négocier ou
pas ! Il est vrai, comme dit Franck, que les marchands de tapis ont l’air mieux habillés que les autres…. On doit être mauvais dans les négociations de tapis !
Nous , ce matin, on a voulu acheter un Tavla, un tric trac, un backgamon .. Quoi…. On a négocié, je pense que c’est pas trop mal …. Mais par contre, il faut y retourner, il a un défaut, il n’est pas d’équerre. Les carrés au centre ne sont pas en face. Pour 50 euros, il faut qu’ils le soient !
Antoine s’est trouvé des tongs et moi un joli petit miroir de poche qui s’ouvre et très bien décoré.

En bref, c’est tout de même un très joli endroit qu’il faut absolument voir si on vient à Istanbul ! Y a de tout partout, ça abonde d’objets en tout genre, très colorés. Les gens sont sympathiques, veulent t’attirer dans leur boutique alors ils sont insistants et …. devenus trilingues .. Oui le petit turc de base « sait parler » l’anglais, le français, l’allemand…… Enfin, au moins les mots pour t’aborder! Mais comme Hannah l’a fait remarquer, aucune femme ne tient de boutiques. Seulement les hommes!
On a eu de la chance , avec le ramadan, c’était plutôt calme!

Cet après midi , c’est calme. Pour une fois Alex fait une vrai sieste alors on attend son réveil …..
Ce soir, nous partons chez ma tante Rina pour le repas. Nous prendrons un taxi, ce sera plus simple.

Bien évidemment, le taxi n’a pas su où ma tante habitait. Il a fallu qu’on finisse à pied encore une fois. Ces taxis alors ….!
Elle nous a concocté un super repas typique turc avec du cacīk, une salade de tomates-cocombres, des beureks, des keuftés, du riz pilaf, un gratin de courgettes où on ne sent pas la courgette d’ailleurs, excellent, et en dessert du melon et des petits gâteaux. Le tout accompagné pour ma part de Ayran, cet espèce de yaourt liquide…… Salé … Un régal!
Nous avons discuté de tout et de rien. C’était chouette!
Retour en taxi, douche et dodo.
Bonne journée !

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25 juillet: une journée en famille et bon gueleton chez les américains

Bonne grasse mat et petit déj avec formage, céréales, confiture et tout et tout ….

Après une matinée à traînasser, nous sommes partis pour l’autre coté de la ville, l’Asie.
Dans mes souvenirs,  » l’autre côté » de la ville était très très loin. Il fallait des heures pour la traverser cette ville. On a deux possibilités pour aller de « l’autre côté », en voiture, par les deux ponts, ou en bateau. La deuxième solution peut être plus rapide à certains moments de la journée meais il faut alors enchaîner les moyens de transports pour arriver à bon port. La première est plus confortable mais alors il faut être patient surtout si on y passe aux heures de pointes. En ce moment, il y a des travaux -que je n’ai pas vus d’ailleurs- . Apparemment, on peut mettre plusieurs heures, on aurait même installé des toilettes et des buvettes gratuites ! Nous avons eu beaucoup de chances jusqu’à maintenant car nous n’avons pas trouvé beaucoup de monde sur la route. En une demi-heure, nous étions chez mes grand-parents.

Leur coté à eux est considéré comme étant la « campagne ». Tout est relatif. En effet, l’Europe est la partie la plus ancienne de la ville. Les maisons sont vieilles, vétustes, entassées, les ruelles anarchiques. De nouveaux immeubles font leur apparition. C’est aussi là qu’on voit les immeubles les plus modernes pour les grandes firmes. De nouvelles tours d’habitations ultra modernes voient le jour aussi. La ville s’est peu à peu étendue et a englouti la « campagne » asiatique avec tous ces petits villages. Les maisons individuelles ont été rachetées pour être transformées en immeuble. Certains ont résisté et sont toujours là. Elles sont magnifiques, d’ailleurs. Donc les ruelles sont en damier. Il y a de l’espace entre les immeubles qui pour les plus anciens,ne compte que 4 ou 5 étages.
Mon oncle me demandait tout à l’heure, si je trouvais que la ville avait changé. J’ai répondu trop rapidement que non. En fait elle change oui. Dans les détails. Elle devient plus fleurie, sur les grands axes bien sur. Des efforts sont faits pour l’entretien, la déco: la bille la nuit est superbe. Les ponts sont éclairés par des lumières changeant de couleur, c’est magique! Elle se modernise, elle devient de plus en plus à l’Européenne. Et c’est vrai qu’on n’a pas beaucoup de femmes voilées, portant la Burka, le foulard oui, mais pas plus. Il faut savoir que Ataturk, appelé le père des turques, il y a un demi siècle déjà avait émancipé la femme et interdit le voile!

Bref, après ce petit intermède façon « guide du routard »,je vous raconte notre journée !

Donc nous sommes partis pour « l’autre côté de la ville » afin d’aller faire saliver nos papilles dans un petit restau repéré il y a deux jours. BURGER HOUSE. Il n’y en a plus à Toulouse! Je ne parle pas de Mac Do ou Burger King … Rien à voir… Là c’est « the burger »! ENORME ! On s’est régalé. Y a qu’à voir les photos !

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Puis nous avons rejoint mes grands -parents.
Franck en a profité pour réparer le boitier de vitesse. C’est MON mec… Il est trop fort !!!! Il a REUSSI!!!!! Ca marche !!!
(note de Franck: merci buspirit)

Nous sommes ensuite partis au parc de Fenerbahce ….. Oui …. Comme l’équipe de foot!
Nous avons fait dinette là-bas au bord de l’eau. Mon oncle nous a rejoint. Nous sommes ensuite allés prendre un thé chez « Romantica » , un petit café, toujours au bord de l’eau, très romantique, comme le présage son nom. C’est une grande verrière avec méga cage à oiseaux avec des tables en fer forgée et chaises super lourdes… Très joli. Les prix aussi … D’ailleurs.. Enfin, pour la France, ca va !

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Et nous sommes rentrés, petite douche froide, histoire de se rafraîchir et d’enlever cette enveloppe collante .. Et dodo !

Demain.. Capalī carsī …. Traduire « marché fermé » , le grand Bazar quoi…. Où il y a tout en désordre comme dirait Valentin !

24 juillet: une journée de glandouille et de lèche-vitrine ! Enfin !

Le nuit a été mouvementée. Les nuits dans un pays musulman ne sont pas de tout repos. En général, à 5heures du mat’, on a droit au Muezzin qui fait l’appel à la prière. Mais, comme je vous l’ai dit, en ce moment, c’est le Ramadan, donc on a eu droit au top: les coups de tambours à 3 heures du mat’ accompagnés de je ne sais quelles paroles pour appeler à la prière. Bien évidemment, ca a bien réveillé tout le monde!

Ce matin, c’est Alex qui nous a réveillé. Je pense que quand on sera à la maison, il va passer ses journées à dormir pour récupérer. Quoique… Quand on roule, lui dort!
Ce matin, je suis allée faire un tour dans la rue d’à coté. J’ai trouvé le mot qu’il me manquait pour qualifier ces boutiques: VINTAGE! C’est tout à fait ça! J’ai trouvé une marque de chaussures extra: Minush, très originales. Par contre les prix sont moins sympas!
Puis nous sommes allés au Carrefour Express du coin pour remplir le frigo.
Cet après midi, nous ferons Istiklal dans l’autre sens! Je pense qu’une petite halte chez le glacier ne nous fera pas de mal!

Nous avons encore quelques petits soucis avec la voiture. Cette fois-ci, c’est le boitier de vitesse qui déraille. Il y a trop de jeu lorqu’on passe les vitesses. Franck cherche la solution sur internet . Il est en contact avec des types…
Bon pour la voiture, Franck va essayer de bricoler un truc mais à priori, on peut revenir sans soucis en France.

Après une bonne petite sieste, où seule, j’ai dormi, nous sommes sortis pour une petite ballade de lèche-vitrine. Nous avons dégoté des petites merveilles enfin presque … Jeans, tee-shirt et une petite paire de pompe pour moi. Mais là , j’ai eu une petite frayeur, parce que figurez vous que j’étais bien contente d’avoir trouvé une paire de pompe originale jusqu’à ce que je trouve dans la grande rue, la même ligne de chaussures ( pas le même modèle) 30 livres de moins ( environ 15 euros) ! Imaginez ma déception dans un premier temps ( tout le monde va en porter ) et mon mécontentement quant au fait de m’être fait truandée! Ni une , ni deux, je ne vais pas le laisser faire! Je les observe et les scrute, retourne voir les miennes que je sors de l’emballage. Je dois avouer que les différences ne sont pas flagrantes mais je dois me rendre à l’évidence: le miennes sont de meilleure qualité. Je les prends quand même en photo et retourne voir la « voleuse » pardon la vendeuse ( au retour de notre ballade bien sur). Là, elle m’accueille avec le sourire se demandant ce que je pouvais bien lui vouloir. Je lui propose de regarder une photo et lui explique que j’ai vu le même type de chaussures que celles qu’elle vend 30 livres de moins! Elle ne comprend pas, elle vend celle d’un fournisseur national. Je me radoucis, j’essaie de lui faire comprendre qu’il faut qu’elle fasse attention. Elle est gênée, ne sait pas quoi me dire. Je sens bien qu’elle est honnête. On se quitte en bon terme. Une fois de retour à la maison, on compare la photo aux « vraies » que j’ai entre les mains, effectivement les finitions ne sont vraiment pas les mêmes. Je suis rassurée.Voici l’objet en Question: sympa non ?

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Bref, nous nous sommes tout de meme arrétés chez Mado pour un bon petit gouter. Les garçons et moi même nous avons pris une glace. Hannah a opté pour une grosse part de gâteau au chocolat qu’elle n’a d’ailleurs pas fini! et que nous avons remporté à la maison.

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On s’est franchement régalés !

Nous sommes enfin retournés à la maison et avons préparé un succulent mantī ( comme de raviolis) qu’il est préférable de manger avec du yaourt si on veut être un vrai turc!

Petite partie de Uno et Dodo …..
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L’ambassade de France:

23 juillet: une journée en famille

On a finalement réussi à s’organiser pour la nuit: tandis que Franck s’est installé dans la voiture avec Hannah et Antoine, je suis, moi, retombée en enfance en me couchant dans ma chambre!
Il a encore fait très chaud, à croire que la chaleur nous suit.
On a enfin pris contact avec le proprio de l’appartement. Un certain Taner attend que nous l’appelions. Ce soir, on dort « chez nous ».

Ce matin , nous sommes allés nous ballader sur l’avenue principale de cette partie de la ville, Bagdat Caddesi ( avenue de Bagdat). J’adore cette avenue, c’est la plus longue d’Istanbul et on y trouve de tout. Nous avons enfin changé l’argent et nous avons fait une visite chez nos incontournables: une petite boutique de babioles pour les demoiselles qui proposent des chouchous et serre-têtes, Nezih, une librairie en tout genre ( on y trouve tous les types de cahiers, du plus petit au plus grand, avec spirales, sans spirales, des carnets, des crayons de toutes les couleurs, des stylos, gommes, peintures …. Tout tout tout, le paradis d’une instit et des gosses aussi d’ailleurs qui ont l’impression qu’avec ce nouveau stylo, ils vont travailler beaucoup mieux. Enfin du moins, c’est ce que je croyais petite!) , puis il y a Dibek, le pâtissier qui m’a vu grandir et je ne peux m’empêcher de m’arrêter chez lui lorsque je passe devant. Il est divin et fait des gâteaux qu’on ne trouve que là…

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Enfin, en tout cas , je préfère personnellement les siens. Puis nous nous sommes arrêtés au Bakal du coin (traduire par l’épicier du coin) pour acheter de « la coca » -expression de mon grand-père – et des cokomels, un petit biscuit rond couvert d’un dôme de guimauve, le tout enrobé d’une fine couche de chocolat ( genre « tête de nègre » mais en plus petit et bien meilleur!).

Avec toutes nos petites emplettes, nous sommes rentrés déguster le bon petit repas de grand-mere, macaronis et keuftés. Et en dessert, de la pastèque et mes fabuleuses petites pâtisseries de chez Dibek. Franck s’est régalé avec les baklava à la pistache.
Je pense que sur une semaine, il faut tabler sur …. 1 kilo , 1 kilo et demi .. de plus. On a bien fait de se mettre à la diet avant ! Ça nous laisse une marge!

Nous voilà maintenant en route vers nos appartements stanbouliotes. On n’est pas prêt d’arriver … Il doit y avoir un bouchon d’environ …. 3 km … Sur 5 files au lieu de 4 officiellement , on va finir sur deux files !

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C’est le pont du Bosphore qui pose problème, des travaux en cours. Alex dort, les autres jouent aux cartes. Pour l’instant, ça se gère. Mais les turcs conduisent comme des sauvages, je préfère encore avoir mes yeux rivés sur le Pad plutôt que de regarder ce qu’il se passe. À chaque mètre, je sursaute, me disant qu’on passe trop près des autres voitures, que celui là n’a pas du nous voir ou que Franck roule trop vite. Du coup, je déconcentre Franck et le stresse. Alors je me tais et serre les fesses …. On va voir le bon côté des choses…. Elles vont être en béton!

Ca y est! On est installés… Et sans monter de tente ! Une première ! Cooooool! Mais ça reste à titre provisoire. Marco nous a dépannés car on est arrivés avec deux jours d’avance. Demain, on monte d’un étage! On a pu garer la voiture devant et comme il y a une antenne de taxi au coin de la rue et qu’ils sont là toute la nuit, ils vont veiller.

L’appartement est le même que celui que nous avons loué en octobre. Ils sont vraiment bien aménagés, il y a tout ce qu’il faut et on est très bien situés par rapport aux commerçants. Nous sommes dans le quartier des antiquaires où on peut dégoter de vrais petits bijoux. On y trouve aussi des petites boutiques de fripes, des petits couturiers en herbe hyper originaux. En 10 minutes à pied, nous sommes sur Istiklal Caddesi, une grande rue commerçante où il y a les marques les plus connues et les petits restau typiques.

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De l’autre coté , toujours à 10 minutes en tram, il y a le vieil Istanbul avec les mosquées les plus connues et le grand Bazar où nous ne manquerons pas de vous amener!

……

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Ca, c’est Alex sur notre balcon.

Donc nous avons fait notre tour sur Istiklala Cadessi pour voir si rien n’avait bougé depuis notre dernière visite. Non pas grand chose!
Elle etait très animée ce soir. Beaucoup de saltimbanques faisaient des animations pour gagner quelques sous. La turquie , ce peut être le luxe avec les grands buildings, les grands magasins, les grandes marques, les femmes hyper apprêtées, les cafés très branchés. Puis le Turquie , ce peut être les quartiers pittoresques avec de vieilles bâtisses, les petites ruelles, les magasins typiques vendant des objets faisant parti de la culture turque ( tapis, bijoux, lampions, sculptures, ….),
les artisans ( comme le glacier de la photo )

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et marchands ambulants ( celui qui fait griller les marrons)

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et enfin, il y a la Turquie pauvre qu’on ne vous montrera pas en détail car on évite comme tout le monde de la cotoyer, mais juste une bribe, le dessus de l’iceberg … Ma fille a quand même remarqué qu’il y avait beaucoup de pauvres en Turquie .
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Juste un petit clin d’oeil pour Calamity Jane :

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Nous sommes rentrés et avons commandé à manger au petit restaurant d’en face. Le type est charmant. Je crois que notre famille lui a plu et m’a assuré qu’au moindre problème dans le quartier, je pouvais faire appel à lui. Voyons… À priori, il n’y a aucune raison de faire appel à lui mais c’est toujours bien d’avoir un type du coin dans sa poche.

Ce soir, on se couche comme les poules … Enfin, on va essayer… Il fait super lourd. L’avantage d’être en camping, c’est qu’on a l’air du soir. En appartement, rien. Rien ne bouge, à part l’hélice du ventilo. Je me mets bien en face et ne bouge plus. J’ai échoué sur ma chaise comme une b….. , vais avoir du mal à me mouvoir ! Les enfants veulent faire une partie de Uno l.. Je vais devoir m’y coller. FRAAAANCK ! Je veux qu’il s’y colle aussi!
Tiens, il vient de s’apercevoir qu’il n’avait pas d’air! Il a, lui aussi, échoué sur le canapé …. Il sue à ce qu’il parait .. Allé , je vais partager mon air et mettre le ventilo sur la position « mobile »….