Après avoir bien sué pour ranger tous nos effets, nous n’avons pas résisté à la tentation d’un dernier plouf pour nous rafraîchir qui a d’ailleurs largement fait son effet! La mer est de toute beauté à cette heure là de la journée. (voyez par vous même!)
Nous quittons avec regret le Péloponnèse . Notre séjour y a été court mais extra. Les campings sont autrement différents de ceux français. Ils ont beaucoup plus de commodités: point d’eau sur chaque emplacement, levées de poubelles quotidiennes, sanitaires nettoyés plusieurs fois par jours, plaques pour cuisiner, baignoire pour bébé, celui que nous venons de quitter proposait même des salles de bains avec douche-WC-lavabo ! Nous sommes tombés dans des campings familiaux. Les enfants se sont fait des copains qu’ils ont eu du mal à quitter.
Les routes , par contre, ne sont pas celles de l’Europe et les conducteurs non plus !
Nous avons eu la chance de voir des coins reculés de la campagne grecque, très pittoresques.
Nous prenons la direction maintenant de la Grèce centrale, après avoir traversé l’Attique, région d’Athènes que nous effleurons. Nous ne pouvons pas nous y arrêter cette fois-ci par manque de temps et de températures bien trop élevée ! On continue de voir des montagnes, les crêtes sont assez érodées- pelées,sèches avec parfois des arbustes ou sur les parties basses des cultures. Une feu a pris sur les hauteurs et recouvre plusieurs collines , on a vu passer des canadairs.
Après Athènes, nous sommes remontés vers le nord en longeant la côte du Golf d’Eubée, bras de la mer Egée entre la côte grecque et l’île d’Eubée. C’est un décor désertique , la végétation est toujours très rase.
Puis plus loin, la montagne verdit peu a peu et se jette à l’eau. Des forêts de pins font leur apparition. Un peu plus loin encore, des falaises bordent une plaines de cultures et …… d’oliviers ….. Tient les revoilà, ils avaient disparus ! Il y a donc un paysage vraiment varié dans ce coin du pays et la végétation se soumet aux règles strictes de Dame Nature.
La route est vide. Le néant. On croise quelques petites villes au bord de l’eau. En face, l’île d’Eubée, très sèche aussi, tout en rondeur, avec des sommets atteignant 1200 mètres d’altitude.
Au fil de la route, le paysage ne change pas mais la mer est d’une couleur que je n’avais encore jamais vu. Un bleu lumineux que j’ai du mal à qualifier, limite turquoise mais foncé tout de même. Le contraste avec la terre est magnifique. Par moment, nos yeux tombent sur des paysages type carte postale, nous voulons prendre en photo mais pas le temps, la carte postale s’est envolée. Trop tard !
La région est vide de population. No Man’s Land!
Il nous a quand même fallu trouver un carrefour pour solutionner nos problèmes de batteries déchargées. En effet, les câbles se sont abîmés, la chaleur a peut être eu raison d’eux donc nous voilà partis à la recherche de nouveaux chargeurs. Inutile de vous dire qu’au milieu de la pampa, ce n’est pas une mince affaire. Mais coup de bol, la ville avant notre point de chute – Volos – a un carrefour! Et au détour d’un rayon, nous voilà tout sourire tenant à la main l’objet qui va nous permettre de vous raconter la suite des événements!
Après 6 heures de route -comprenant les pauses- nous sommes enfin arrivés à destination:
Kala Nera. Une petite station balnéaire du Pélion qui est un bras de terre dans la mer Egée. Le camping est très charmant. Il est adossé à la montagne et a sa propre petite plage dans une crique.
Tout a l’air super sympa, mais y a toujours autant de moustiques. Vous verriez Valentin ou Alex, ils sont défigurés par les piqûres ! C’est atroce! On a beau mettre de la crème anti-moustiques pour « région infestée », y a rien à faire …. Chaque matin, ils ont leur dose de pustules. On va tenter les spirales devant la tente, on verra bien si ça marche. Des suisses croisés entre deux assiettes et une casserole – lors d’une vaisselle quoi- nous ont donné un produit qui devrait soulager les démangeaisons.
Demain, grand jour, nous allons faire de bateau !! Un hollandais propose des tours sur son moteur. Ça devrait être sympa! Je crois qu’on va pouvoir aller sur les îles qui sont proches.
On vous racontera …..
C’est un plaisir de te lire, gégé. Bisous.
Je suis bien d’accord ! =)